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Performances

Parlophoni

Parlophonie

DUO VOIX -TRAITEMENT POUR

ORCHESTRE DE TRANSISTORS RADIO

 

Performance : Anne-Julie Rollet

(diffusion radio, traitement, Revox) / Anne-Laure Pigache (voix)
Regards extérieurs : Emilie Mousset
Conseil lumière : Christophe Cardoen
Construction : Fred Soria et Christophe Cardoen

 

Parlophonie joue avec l’univers radiophonique. Or la radio est faite d’évocations multiples et de paradoxes. Elle est à la fois une voix diffusée sur des dizaines de kilomètres pour des milliers de personnes et elle est une voix de l'intime que l'on écoute dans les moments où l'on est seul, dans sa cuisine, sa voiture, sa salle de bain... comme si elle n'était prononcée que pour soi, allant même jusqu'à croire qu'il s'agit d'une voix dans sa tête. 

 

Cette voix prend l'allure d'un flux, d'un robinet intarissable qu'on peut ouvrir à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Parlophonie explore ce flux sonore, ce flux de parole dont l'écoute varie et s'attarde sur la musicalité de la voix, les rebonds, les éclats. La radio est aussi faite de bruits, de souffles, de brouillages et d’aléas. Le duo pousse à l’extrême la plasticité de la parole et l’aléatoire de la radio.

 

Production :  les Harmoniques du Néon
Co-production : Le Coréam, Le Générateur
Accueil en résidence : La Source à Fontaine ; Le Générateur à Gentilly ; 
Le Grame à Lyon ; Le Théâtre prémol à Grenoble.
Soutien :  Adami, Spedidam, Drac et Région Rhône-Alpes Auvergne, Conseil Général de l'Isère, Ville de Grenoble

 

PREMIERE 18 Septembre 2016 à l'Audible Festival - Bagnolet

belluaire

BELLUAIRE est une pièce sonore et visuelle expérimentale et performative. Elle s’inscrit à la croisée du mode documentaire, de l’essai cinématographique et de l’électroacoustique. Cette proposition a pour origine une volonté d’explorer ce qui se joue entre la maîtrise et le lâcher prise face à un phénomène, une situation.

Cette situation, nous en avons fxé le lieu, le temps, l’histoire :

le débourrage d’un cheval, comme allégorie du passage de l’état sauvage à l’état dompté. Nous nous intéressons à la fgure animale que l’on tente de domestiquer car ce qui est exécuté par l’homme pour dompter rejoint ce que nous mettons en jeu avec nos pratiques. Le feed-back est au centre du dispositif. C’est une boucle qui détient un cycle de vie, une respiration et une rythmique qui lui est propre.

Il est le produit d’un émetteur et d’un récepteur qui se font face.

Considéré en général comme un dysfonctionnement, nous l’utilisons pour ses qualités musicales et visuelles mais aussi comme élément d’écriture. Pour nous il s’agit de rentrer en jeu avec lui, d’être dans une certaine qualité d’écoute.

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Place

la place est ma maison_mathieu Rollet-2.

PLACE

 

Cette pièce électroacoustique se compose à partir de descriptions de photos prises sur les places.

Anne-Julie Rollet et Carole Rieussec font parler singulièrement à travers ces récits, un lieu, des histoires, une architecture…

La place est un espace vide, elle est l'indispensable prairie des villes qui fascine, car en elle, l'architecture se tait où se laisse appréhender par le creux.
On peut traverser une place de façons différentes. Elle propose la circulation des corps, elle dynamise, repose, rend possible. En elle, convergent les rumeurs sonores. Chaque place possède une sonorité singulière faite des paroles qui l'ont occupée et des fictions qu'elle génère...

Place de la république a été le premier lieu, première étape d’une cartographie sensible, « Place » met en route un processus poétique destiné à se décliner de façon local dans une rue, un marché, un quartier, mais aussi en se déployant jusque dans les grandes places des villes du monde.

«c’est une  image au tout premier plan il y a un jeune homme qui est flou puisque le point il est fait juste derrière sur le policier qui parle à ce jeune homme en tendant un bras vers lui il a l’air de lui parler, ça a pas l’air violent comme conversation, pourtant le jeune homme il regarde par terre     je sais pas bien ce qui se passe c’est assez intrigant juste derrière eux, sur la droite, il y a une grosse pierre, sur cette pierre, il y a des bougies et des pots de fleurs, il y a des petites fleurs violettes et des fleurs jaunes derrière le policier et le jeune homme, juste à côté des fleurs, il y a ce qui ressemble à un panneau avec des tissus dessus : des tissus rouges, blancs et bleus on voit derrière les fleurs le dos d’un policier qui regarde vers la foule en arrière-plan on voit plein de gens, des enfants des femmes des hommes, ils sont debout, ils sont là très simplementtt puis tout au fond on aperçoit les voitures et les bâtiments de la place de la République et les arbres » Laure
 

Anne-Julie Rollet et Carole Rieussec ont été accueillies en résidence dans le quartier Très Cloitres en 2019-2020 pour imaginer, adapter et re-composer PLACE à partir de ces lieux.

En trainant sur la place Edmond Arnaud à Grenoble, Anne-Julie et Carole rencontrent, captent et cherchent la parole mais la parole s'esquive... la place est vide et troublante.
Avec cette matière, elles font parler singulièrement ce lieu et cette architecture.
A travers leurs microphones, elles posent la question :
Qu’est-ce qu’une place publique?

Elles construisent un emboitement d’espaces de diffusion où vient vibrer cette rumeur parlante. Le matériau privilégié de cette composition est la parole ou sa trace énigmatique et clandestine.
La mise en résonance lumineuse de Christophe invite à dériver dans cette écoute, à la faire vibrer dans l’imaginaire.

 

Production : Les Harmoniques du Néon. Coproduction : CIMN-Détours de Babels. Accueil en résidence : Les Instants Chavirés, CIMN-Théatre Sainte Marie d’en Bas, Point Ephémère, Le Générateur, GMEA-CNCM D’Albi. Avec le soutien de la Région AuRA, la DRAC AuRA, le Département de l’Isère et la Ville de Grenoble.

https://soundcloud.com/anne-julie-rollet/place-extrait

 

Vitrine
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Place
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Vitrine

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